La prémisse de la cueillette des sens invitait les participants et les participantes à imaginer la ville comme un territoire-corps avec ses différents organes vitaux. L'idée a fait son chemin de façons très diverses grâce à l'appropriation spontanée et personnelle de chacun et chacune. Au fil de l'accumulation des participations, des liens de sens et de formes se tissent entre les témoignages et les traces recueillis. 

 

En croisant le souvenir de Linda qui adore le cinéma, la silhouette de l'île que nous avons utilisée comme support des rencontres apparaît tout d'un coup devenir un théâtre d'actions et de personnages. 

Ella y voit des figures fantastiques, peut-être des super héros (Spiderman et Batman) ou alors des costumes d'halloween?

« Pow » — Imane compose une scène de la violence qui stigmatise son quartier. Lise fait entrer en scène les politiciens — Trudeau, en caricature, et Legault, photographié avec un masque du Canadiens. Arrivent dans la mêlée les travailleurs de la construction. L'action se déplace dans les marchés, les bars, les terrasses, le village gai. Il y a de la musique et des spectacles de rue.

 

« Le train méritait un rêve. Bye bye travailleurs, vendredi le théâtre extrême rêve d'une femme ballet. L'horreur, le fil appartiendra mieux à pas être la mauvaise nouvelle.»

 

Cela pourrait bien être le texte de la pièce, écrit par Lucie au Centre d'intégration de la vie active alors qu'il était proposé de composer une phrase grammaticalement parfaite mais complètement absurde à la manière des surréalistes.    

   

Image 1 : Ella, parc De Lestre, 20 octobre 2021. Plus sur la provenance de cette trace.

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Image 2 : Ella, parc De Lestre, 20 octobre 2021. Plus sur la provenance de cette trace.

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Image 3 : Imane, parc Henri-Bourassa, 7 octobre 2021. Plus sur la provenance de cette trace.

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Image 4 : Lise, Auberge Madeleine, 19 octobre 2021. Plus sur la provenance de cette création.

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Image 5 : Lucie, CIVA, 23 novembre 2021. Plus sur la provenance de cette création.

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