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Témoignages
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Transcription des témoignages

 

Des voix et des rires se mêlent au son de marteaux qui frappent sur du métal. En chœur, des personnes entonnent « Toc, toc, toc, toc, toc ! » et d'autres fredonnent la mélodie d'une chanson.

 

« Montréal, quand je la touche… C'est vrai quand même qu'il y a beaucoup de béton, mais on touche les gens aussi, parce qu'il y a plein de gens. On peut les toucher en leur parlant, en communiquant avec eux le toucher. » [Mélanie] /  « Moi, j’aimerais faire, si c'est possible, des arbres à fruits, à quarante fruits. On pourrait mettre plus de variances dans nos parcs, ça serait révolutionnaire, ça donnerait de la joie dans nos parcs avec une odeur de vie et de plein de variances. » [David] /  « La terre est là et le soleil, c'est fort. À Montréal, il y a des insectes, des personnes qu'on voit de loin, tout le monde ensemble, c'est comme si c'était toutes des têtes. Il y a beaucoup de monde. » [Michelle] / « Montréal je la vis comme étant un endroit… Comme un espèce de circuit tentaculaire où les gens se rallient, se relient, se détachent et s'attachent. » [Geneviève] / « Montréal est entouré d'eau, ça, c'est clair. Alors, en termes de textures, je dirais plus quelque chose qui est relié à une structure assez douce à cause justement de l'eau qui entoure toute l'île. » [Serge] / « J'ai décidé l'arbre, sa présence qui me parle. L'arbre il est pour protéger l'environnement. Quand on était jeune, on jouait à cache-cache avec l'arbre. » [Hoi Yuen] / « Pour moi, Montréal ça sent comme la mélasse, le malt, le grain — la transformation. Le sucre, le grain, c'est quelque chose qui fait partie de l'histoire de Montréal et on le sent encore aujourd'hui quand on se promène sur Notre-Dame sur la piste cyclable. » [Philippe] / « Quand on va à la montagne Mont Royal, on voit toute la ville au complet et des fois, quand on va sur le bateau, on voit bien la ville. Admettons qu'on roule sur l'autoroute, on la voit. Même quand on est à Châteauguay, on la voit de loin. La ville, c'est tellement beau le soir quand c'est tout illuminé. Moi je trouve ça tellement beau. » [Benoit] / « Moi je pense à une pomme parce que c'est croquant, il y a quelque chose que… On saisit la ville, on fait des choses, on se fait surprendre — on croque une pomme. »  [Mélanie]

 

On entend à nouveau le son des voix, des rires, des marteaux et des « toc, toc, toc, toc, toc ! » qui se mêlent suivis d'une chanson fredonnée. [Michel-Ange, Pierre et Suzie]

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